Intensité lumineuse et tubes T5

par **Jonny_ftm** Lun 18 Mai 2009, 12:48

Hello,

Je viens de voir que sur l'article eclairage, la notion W/L et Lumen/l a été modifié avec l'alerte:

Dès maintenant (avril 09 et même avant!) ces approximations plus qu'hasardeuses doivent absolument être considérées comme définitivement et totalement faux et obsolètes avec les tubes fluorescents T5 et les ballasts électroniques haute fréquence les accompagnant obligatoirement.

Je m'en suis aussi rendu compte après ma mise à jour de l'éclairage avec passage en 4x54W et le travail que ça engendre pour maintenir un équilibre dans la pousse des plantes/algues

Maintenant, je vois de plus en plus sur le forum US barrreport (le seul que je fréquente à part celui ci) des mesures de l'intensité en PAR avec des estimations grossières que la notion de W/L en T5 est quasi le double parfois qu'avec les T8 en terme d'effet photosynthétique sur le bac. Cet effet serait liée à cette notion de PAR (Photosynthetically active radiation). C'est en fait l'intensité lumineuse uniquement dans le spectre de la chlorophylle (400-700nm) et pas l'intensité globale ou du spectre de l'oeil nu (Lux, Watt). J'ai alors trouvé plein d'articles dans des revues scientifiques de renommée qui traitent de cette notion de PAR, qui m'était jusqu'à là inconnue.

L'avantage de cette nouvelle mesure est son caractère: "mesure de l'intensité utile". Les gens fortunés munis d'un tel dispositif ont pu constater que pour une même marque, deux tubes identiques peuvent avoir des PAR très différents. De plus, avec les T5+reflecteur de qualité, la mesure PAR en un point identique peut être doublée comparé à un T8. Je présume que tu en savais déjà beaucoup ou tu t'en doutais depuis un moment car tu remettais en cause déjà depuis longtemps les T5, sans vraiment donner les explications (raison inconnue tu disais je crois)

Loin de moi l'idée de rentrer dans des détails techniques et indigestes pour tous y compris moi, mais je voulais savoir, H. Deuzot, si dans tes futurs tests sur l'éclairage que tu concotes, cette nouvelle dimension sera étudiée? Mais hélas, le prix de ces ces PAR-meter peuvent aller à plus de 1000 USD. Par contre, il parait que depuis peu, certaines société en fabriquent des plus abordables pour l'aquariophilie, mais quant même hors de porté à la plupart de nous: 300 USD.

Enfin, dans tout les cas, là est peut être une des explications possibles de ces fameux résultats très aléatoirs avec les tubes T5, comparé aux T8. Un test de plusieurs tubes qu'on trouve sous nos latitudes (très différents de ceux trouvés aux US) en terme de PAR pourrait remettre de l'ordre dans cette jungle de nominations multiples: Lux, Watt, IRC...

Enfin, j'ai aussi compris récement, grace à une revue scientifique, la différence de l'effet lumière du jour entre la natur et l'aquarium: le CO2

Nos plantes d'aquarium, pour la plupart, poussent emergées et ne sont immergée qu'une courte periode de l'année pour certaines. La lumière est le principal facteur de croissance des plantes, en terme de "trigger" qui met la machine en marche et décide de sa vitesse, si tout le reste suit. Les autres éléments sont indispensables mais "n'appuient pas sur l'accelerateur" si on veut bien la comparaison. En augmentant l'intensité lumineuse, la plante va croitre très vite et consommer tout ce qu'elle a comme facteurs de croissance. Il faudra donc en rajouter, mais il manquera un: le CO2

Dans l'air, il est à... 300ppm. Hors dans l'eau, on est limité à près des 40ppm pour la survie des poissons. Il faut donc que le CO2 diffuse partout et constament si on eclaire trop. Avec la faible diffusion du CO2 dans l'eau, il devient difficile d'en assurer un bon apport dans toutes les coins d'un aquarium très planté.

Voilà, un peu indigeste pour certains, mais peut etre utile a y reflechir pour d'autres

A bientôt